LA VIOLENCE D’ÉTAT DANS L’ÉCONOMIE (CAUSES, BUTS ET CONSÉQUENCES) Par Maria Negreponti-Delivanis
LA VIOLENCE
D’ÉTAT DANS L’ÉCONOMIE
(CAUSES, BUTS ET CONSÉQUENCES)
Par Maria
Negreponti-Delivanis
Plan:
Introduction
I. Les causes de l’exacerbation de la violence économique
de nos jours
ΙΙ. La dette publique en tant qu'instrument de
violence
Conclusion
INTERNATIONAL
CONFERENCE “Contemporary Challenges for the Society in the Context of the
Recent Economic and Social Changes”, organized in Targoviste by The
Academy of Romanian Scientists and Valahia University of Targoviste
in November 27-28, 2015. Partener Institute of CEDIMES,
France.
Résumé: Le
présent rapport porte essentiellement sur les effets ravageurs de la violence
qui prévaut dans les sociétés contemporaines et, notamment, sur ceux de la
violence d’État dans le domaine économique. Celle-ci
est nourrie par le néolibéralisme extrême ainsi que par une mondialisation
conspiratrice qui, ensemble, nient à l’État toute possibilité d’intervenir dans
le domaine économique. Toutefois, cette abstention est fallacieuse et affecte
directement les plus faibles, c'est-à-dire ceux qui, justement, ont un besoin
accru de l’aide de l’État. En même temps, elle favorise les plus puissants.
La violence d’État met en œuvre divers moyens afin de réaliser ses objectifs.
Il s'agit, entre autres, de la surveillance des données personnelles, la
confiscation du patrimoine et des dépôts bancaires, les impôts excessifs, la
tolérance d’un sous-emploi significatif et continu mais, avant tout, il s’agit
de l'énorme dette publique qui semble impossible à gérer et qui a péniblement
coupé l'Europe en deux : le Sud pauvre et le Nord riche. Les effets de la
violence d’État dans le domaine économique sont, entre autres, l’exploitation
du facteur travail dont la productivité est dorénavant dissociée de son
salaire, l’inégalité extrême et inédite des revenus, l’austérité sans date
d’expiration et la menace grandissante du terrorisme et du fascisme. C’est ainsi qu’un nouvel ordre international
est préparé.
Mots-clefs : violence
d’État et violence économique, guerre, néolibéralisme, sens unique,
mondialisation, terrorisme, fascisme, interventionnisme, capitalisme,
dérégulation, exploitation, bancocratie, paupérisation, dette publique
Je me retrouve à nouveau à l’Université de cette chère ville de Targoviste,
qui m’a accueillie d’innombrables fois et où je compte de nombreux amis et
collègues, afin de participer à une conférence internationale. Cette conférence
est organisée par l’Académie des Scientifiques Roumains, l’Université de
Targoviste et le CEDIMES. J’ai l’honneur d’être membre des trois et, par
conséquent, je ne me permettrais pas d’être absente de cet évènement. J’en
viens, à présent, à la conférence et à son objet particulièrement d'actualité
mais aussi très complexe, à savoir, les défis socio-économiques et les
changements opérés dans les économies contemporaines. J’avoue que le choix du
sujet dont j’ai décidé de vous entretenir m’a fortement préoccupée. J’ai conclu
en ce qui je crains, malheureusement, domine de plus en plus la scène internationale,
créant des problèmes terribles et insolubles dans tous les domaines des
économies et des sociétés contemporaines. J'entends la violence et, notamment,
la violence économique. Deux de mes
derniers ouvrages - La Mondialisation
conspiratrice[1] et Les enfants de la mondialisation : terrorisme et fascisme[2] - permettront d’aborder le sujet plus
facilement.
Introduction
La violence a plusieurs visages, de nombreuses causes, d’innombrables
effets mais aussi de sombres objectifs. C’est pourquoi il est difficile d’en
proposer une définition générale. La violence vise à
contrôler, à dominer, à molester, à opprimer, à menacer, à extorquer, à isoler,
à affaiblir et à exploiter ses victimes. Afin d’atteindre ses sombres
objectifs, la violence abolit des droits fondamentaux mais, dorénavant, très
fréquemment, a recours au terrorisme, voire, au fascisme. La violence se
présente comme étant physique, psychologique, verbale, sociale ;
toutefois, de nos jours, elle tend à être principalement économique.
Sans aucun doute, la violence - dont la guerre représente le point
culminant - fut toujours et, selon certains historiens de la guerre tels que
Martin van Cleveld, par excellence, fait partie intégrante du psychisme humain,
tout comme, à peu de choses près, le besoin de nourriture et de sommeil. Elle
recule en partie uniquement dès lors que l’humanité atteint un niveau
satisfaisant en termes économiques, éducatifs et sociaux. Les guerres et la
violence n’ont jamais cessé de hanter l’existence humaine, comme le montrent
les sources qui remontent à l’antiquité très lointaine. Toutefois, dans cette intervention, je
soutiendrai que, bien que l’on ait largement fait référence à divers types de
violence, l’on n'y a pas suffisamment inclus la violence économique qui, de nos
jours, est la forme dominante. Il
s’agit en premier lieu d’une violence d’État. Pour atteindre ses objectifs,
elle emploie divers moyens tels que ceux de la surveillance des données
personnelles, de la confiscation d’éléments du patrimoine et des dépôts
bancaires, des impôts excessifs, de l’intimidation, de l’altération délibérée
des faits[3],
du contrôle du patrimoine et des revenus des
victimes, de la culture de la dépendance économique mais aussi, bien entendu,
du maintien délibéré d’un taux de chômage élevé.
Je voudrais relever que, parmi toutes les formes de violence, la forme la plus brutale et, malheureusement, la plus efficace, est la violence d'État.
Les racines de la violence d’État économique se trouvent,
principalement, dans la politique qui consiste, pour l’État, de s’abstenir
d’intervenir dans le devenir économique sous prétexte que c’est ce qu’exige le
néolibéralisme effréné. Il s’agit,
toutefois, d’une abstention apparente et, en même temps, fallacieuse qui se
tourne directement contre les plus faibles, c'est-à-dire, contre ceux qui ont
précisément le plus besoin de la présence étatique. Ce qui favorise de manière
flagrante les puissants.
Les mutations dramatiques opérées dans le devenir mondial
des années 1970 et 1980 ont instauré un nouvel ordre international qui fut
imposé au monde entier avec fanatisme par les puissants de la planète en tant
que sens-unique. Ce nouvel ordre était accompagné d’une violence économique
inhumaine.
Dans la suite de mon intervention, je m’efforcerai, en
premier lieu d’établir le lien entre la mondialisation et la violence
économique qui, déjà, contient des éléments de terrorisme et de fascisme.
Ensuite, je traiterai des principales caractéristiques de cette violence
économique que nous vivons avec tant de peine, ces dernières années.
I. Les causes de
l’exacerbation de la violence économique, de nos jours
Si la mondialisation demeurait dans le simple cadre de la libéralisation
des échanges, la distinction entre mondialisation innocente et mondialisation
conspiratrice que j’établis dans mon ouvrage La Mondialisation conspiratrice ne serait pas justifiée.[4]
En réalité, il n’existe pas de bons et de mauvais systèmes. Le problème réside
toujours dans leur mise en œuvre qui, souvent, accumule des extrémismes. La
mondialisation qui, pour l’instant, apparaît comme le dernier stade de
l'évolution capitaliste, pourrait théoriquement réunir en son sein le
libéralisme et l'interventionnisme, comme ce fut le cas au cours des 30
glorieuses qui suivirent la 2e guerre mondiale et dont les résultats, en termes
de croissance rapide et de paix sociale, furent brillants. Malheureusement, ce
ne fut pas le cas. Au contraire, la mondialisation qui entra dans nos vies dans
les années 1980 adopta un capitalisme féroce, inhumain dirais-je[5],
qui fit revenir à la surface tous ces traits dont souffre la nature humaine
tels que, entre autres, l'avidité, la soif insatiable de pouvoir à tout prix,
le besoin de démontrer son pouvoir face aux faibles, l’individualisme sans bornes,
la corruption, etc. Cette mondialisation ayant été instaurée et ayant mûri, les
fondations du capitalisme à visage humain ont commencé à être de plus en plus
érodées. Les fondations de ce capitalisme dont l’Europe était fière, des années
durant et qui, malheureusement, à présent, se décompose.
D’ailleurs, comme il fallait s’y attendre
dès le départ, sur près de trente ans, la mondialisation a accumulé des
déséquilibres inédits et à portée inimaginable sur toute la planète et dans
tous les domaines. Ainsi, la mondialisation a fini par être un salmigondis
amorphe de dysfonctionnements dorénavant incontrôlables qui sont dus à la
dérégulation de l’ensemble des marchés. Cette abolition, en bloc, de l’ensemble
des règles dont relevait le fonctionnement des marchés, accompagnée de
l'hypothèse naïve selon laquelle ceux-ci c'autorégulent, aboutit inévitablement
à l'arbitraire total. Ensuite, la mondialisation a progressivement substitué
l'objectif initial de la science économique qu’est la prospérité des citoyens
par la poursuite d’une compétitivité hostile et offensive contre tous[6].
La mondialisation est allée encore plus
loin, en dissociant de manière violente le salaire du travail de la
productivité qui, dans des conditions normales détermine celui-là et excluait
ainsi la possibilité pour le capital d’exploiter le travail. Toutefois, avec la
mondialisation, la porte d’une exploitation multiple fut grand ouverte. En
effet, les employeurs des économies développées ont dorénavant la possibilité
de réduire les salaires des travailleurs au niveau de ceux en vigueur dans les
économies les moins développées de la planète. La mondialisation tolère mais
aussi -en s’abstenant systématiquement d’adopter les mesures chaque fois
nécessaire pour les éviter- nourrit les inégalités d’une étendue dorénavant
inconcevable dans la répartition du revenu[7]
et de la richesse[8]. Pour brosser un tableau
en quelques mots, je dirai simplement que sur les 7 milliards de la population
mondiale, 1,2 milliard d'êtres humains vivent dans des conditions de pauvreté
absolue, disposant de 1,25$ par jour, tandis que 1% des plus riches de la Terre
contrôle près de 45% de la richesse mondiale. En revanche, 50% des habitants
les plus pauvres de la planète doit se partager 1% de la richesse mondiale.
Un aspect qui va de paire avec ce tableau des inégalités dorénavant
incontrôlables est le fait que les 400 Américains les plus riches détiennent
plus de richesses que les 150 millions les plus pauvres.
D’ailleurs, l’on prévoit qu’à
la fin de la crise, le taux de contrôle économique de l'élite mondiale
augmentera encore plus. En 2012, le
patrimoine mondial s’élevait à 135 000 $ milliards. Sur cette somme, 1% de la
partie la plus riche de la population mondiale, contrôle les 52 800 $
milliards. Selon cette enquête, le patrimoine mondial présentera une croissance
dont le taux sera de 4,8% par an, dans les cinq années à venir[9]. En outre, la
richesse des 100 personnes les plus riches du monde a augmenté de 212$
milliards, en 2012. Il va sans dire que cette croissance incontrôlée de la
richesse des oligarques du monde a pour contrepartie la paupérisation voire, la
misère, de grands groupes socio-économiques. En poursuivant cette enquête, en
additionnant les personnes riches et les millionnaires, l’on aboutira à cette
conclusion qui fait frissonner : 8,1% de la population mondiale possèdent
82,4% de l'ensemble des richesses du monde. Le 92% restant de la population
mondiale doit se contenter et survivre avec le 18% des richesses mondiales. Et,
en allant plus bas, c'est-à-dire, vers les pauvres, dont le revenu s'élève à 10
000$ et qui représentent plus de 3 milliards de personnes, c'est-à-dire, 69,3%
de la population adulte, l’on atteint la conclusion cauchemardesque qu’ils
doivent survivre avec seulement 3,3% de la richesse mondiale[10].
Enfin, concernant particulièrement le cas des USA,
Paul Krugman explique que, depuis 2009, 60% de la croissance profite à 0,1% des
plus riches qui disposent d’un revenu annuel supérieur à 1,9$ millions. Quelles
sont les sources et les causes de ces inégalités révoltantes ? Un facteur,
l’éducation, est mis en exergue en tant que particulièrement fondamental. L’on
relève, à titre indicatif, que la Business School d’Harvard crée deux
mondes : celui issu de familles riches et celui issu des étudiants
ordinaires[11].
Il est remarquable que les revenus très élevés
proviennent du secteur financier, qui fut menacé d’effondrement et racheté mais
qui continue d’être racheté par les contribuables.
Le nouvel élément dans le comportement des Crésus contemporains est leur
conviction profonde que les autres gens
ordinaires doivent accepter sans débattre cette inégalité dont les
dimensions et les effets sont inédits, et les entourer de respect et
d’admiration. Les déclarations de
certains dirigeants d’établissements financiers gigantesques sont plus que
provocantes. Je citerai, entre autres,
l’affirmation récente de Robert Benmosche, à la tête de la compagnie
d’assurances colossale ΑΙG, selon lequel « l’âge de la retraite devrait passer
à 70, voire, à 80 ans »[12].
Je citerai, encore, l’information suivante : 11 multinationales auraient
demandé au ministre Grec du développement de porter à 250 - 300 € le salaire
minimum pour les jeunes, pour qu’elles réalisent des investissements !!![13]
Mais, enfin, cette inégalité galopante
est en mesure de répondre aux questions déchirantes et raisonnables que se
posent les habitants de notre planète :
* Comment expliquer le fait que les peuples de la Terre deviennent plus
pauvres alors que le PIB mondial est constante croissance ?
* Pourquoi réduit-on l'état providence maintenant, alors que nous devenons
de plus en plus riches ?
* Comment se fait-il que la croissance continue de la richesse mondiale que
l’on annonce constamment soit accompagnée de réductions dramatiques des
salaires et des pensions dans la quasi-totalité du monde ?
La mondialisation, combinée au
néolibéralisme effréné, est également indifférente à la généralisation de la
spéculation et de la corruption, à la dématérialisation de l'économie, à la
suppression du plein-emploi, à la paupérisation absolue des peuples du monde
entier qui alimente le drame des migrants clandestins. Mais, je voudrais également ajouter que les
choix de la mondialisation et du néolibéralisme ont affaibli la démocratie avec
l’instauration et la prévalence d’un pouvoir original, celui de - permettez-moi
le terme - la « bancocratie » qui étrangle les peuples et marginalise
les états dans le seul but de maximiser les profits[14].
ΙΙ. La dette publique en tant
qu'instrument de violence
Et j’en viens au problème de la dette publique qui opère tel un cheval de
Troie afin de réaliser une multitude de sombres objectifs. Il s’agit-là d’un
problème pour tout le Sud européen qui s’effondre et qui porte à la surface,
pour la première fois, le contraste puissant entre le Nord et le Sud européens[15].
En quelques mots, les interprétations de cet effondrement doivent être
recherchées dans l’inadéquation et l’impossibilité pour la politique macroéconomique
commune de servir en même temps les besoins du Nord européen, riche, et du Sud,
plus pauvre et plus problématique. Notons, en premier lieu, que la monnaie
européenne commune a été créée de manière à servir l’Allemagne, afin de la
convaincre de quitter le mark. L’austérité sans date d’expiration, dans le
cadre de la zone euro, est la condition sine qua non de la survie de l’euro. Celui-ci,
ne disposant pas d’état souverain qui en assumerait la régulation, a besoin de
l’austérité stricte qui remplace l’état, avec les conséquences dramatiques que
nous connaissons : la hausse du chômage et la récession constante dans
l’UE. La majeure partie de la production de l’Allemagne étant destinée à
l’exportation, contrairement aux autres économies de la zone euro, l’austérité
lui est favorable tandis qu’elle est désastreuse pour ses partenaires.
Ainsi, avec l’Allemagne pour figure de proue, le Nord réalise constamment
une balance commerciale excédentaire qui est le pendant de la balance
commerciale constamment déficitaire du Sud et qui explique, en grande partie,
les problèmes auxquels celui-ci est confronté. Toutefois, en dépit de ce
déséquilibre si dangereux, l’Allemagne affirme imperturbable et à qui veut bien
l’entendre, qu’elle continuera de dépouiller le Sud européen par la
pérennisation de son excédent commercial. Ainsi, affirme-t-elle qu’elle continuera
d’imposer une austérité stricte à toute l’Europe, une austérité qui condamne
ses victimes à la récession constante et au chômage élevé.
D’ailleurs, l’étreinte serrée entre la mondialisation et le néolibéralisme
effréné a forgé un nouveau visage pour le capitalisme : un visage avide,
violent, inhumain et pilleur qui, outre la violence économique, encourage
également d’autres formes de violence ainsi que des expressions du terrorisme
et du fascisme. Je citerai le cas de
notre pays où, sous prétexte de la dette publique élevée, tout porte à croire
qu’il sert de cobaye de sorte que, tout ce qui se produit de dramatique ici
constitue un précédent qui justifierait l’application généralisée au reste de
l’Europe, voire, du monde. Alors que,
dans le cadre de la mondialisation et en période de crise, il est nécessaire de
disposer d’une intervention accrue de l’État afin de limiter les effets
négatifs de celle-là, de nos jours, à commencer par la Grèce, c’est exactement
le contraire qui fut fait. À commencer par le marché du travail qui fut
littéralement transformé en jungle du
fait de la suppression progressive des droits des travailleurs acquis suite à
des luttes de plusieurs décennies. En continuant avec la réduction de l’état
social dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la fonction. Pour
arriver au bradage général forcé de la Grèce, sous prétexte que les
privatisations et la prétendue exploitation du patrimoine de l’État sont une
voie à sens unique.
La violence économique qui, depuis quelques années, utilise la dette
publique comme moyen permettant d’atteindre un résultat économique, avec la
participation d’un état prétendument neutre qui, néanmoins, favorise les
intérêts des puissants, jette dans la pauvreté et la misère les plus faibles
sur le plan économique et, déjà, avance vers la destruction de la classe
moyenne. Si elle n’est pas endiguée, la
disparition de la classe moyenne, qui constitue la colonne vertébrale de
l’économie et de la société, mène à la réduction de la souveraineté nationale
des états individuels et à la dominance d’une oligarchie économique mondiale
dépourvue de conscience nationale. La montée du racisme, les persécutions
religieuses et le traitement indigne des religions, des états et des cultures
font partie intégrante de la violence de la "mondialisation" qui
poursuit toute forme de particularité. Cette « mondialisation » a
détruit toute forme d’équilibre économique, social, politique, environnemental
et éthique sur la planète.
Conclusion
Nous vivons actuellement la préparation du nouvel ordre qui, selon toute probabilité, sera une forme de gouvernance mondiale qui imposera ses visées par l’intermédiaire du terrorisme, en invoquant de prétendus sens-uniques et en imposant des restrictions fascistes sur la démocratie. Des guerres généralisées et dévastatrices sont attendues, ainsi que des irrégularités de nature politique qui éloigneront les gens de l’idéal de la démocratie.
Références bibliographiques sélectives
*Adford, P., (2013) Business
schools and inequality, Real-World
Economics Review Blog
*Bloomberg et Crédit Suisse * Boston Consulting Group
* Charlemagne/Euro
snakes and ladders, The Economist, 14.08.201
* Chevallier, Μ, Faut-il
limiter le salaire des patrons ?, in Alternatives
Économiques, no 315, juillet-août 2012
* FMI, Mars 2008
* Krugman, P.,
(2013), Persecuted Plutocrats, International Herald Tribune, 28-29. 09
*“Modell Deutschland über alles”, The Economist, 14.04.2012
*Negreponti-Delivanis, M. (2002), Mondialisation
Conspiratrice, L’ Harmattan, Paris
2002 (traduction du grec par Christine Cooreman) et Mondializarea Conspiratoare, Editura Eficient, Bucurest 2002 (traduction du
français en roumain) Β Edition
* Negreponti-Delivanis,
M., (2004), Les enfants de la
mondialisation: terrorisme et fascisme, Fondation Delivanis et Editions
Papazissis, Athènes (en grec)
*
Negreponti-Delivanis, M., Mondialisation
innocente et mondialisation conspiratrice, in Sciences,
Technologies
et Développement, Algérie, No 4-2008pp.235-247
* La fin de la zone euro : le Nord de l’Europe
contre le Sud, http //marianegreponti-delivanis.blogspot.gr/2012/08
*Vassos, N., [mailto:nikosira@gmail.com
* World
Press Freedom, 2014
[3] La liberté de la
Presse a subi une débâcle au cours des 5 dernières années, en Grèce, reculant
de 14 places, pour devenir 99e au classement mondial. V. World Press Freedom, 2014
[4] Mondialisation innocente et
mondialisation conspiratrice, in Sciences, Technologies et
Développement, Algérie, No 4-2008, pp.235-247
[7] Selon le FMI, mars 2008, la baisse de la part du travail dans le PNB
du G7 est estimée à 5,8% pour la période 1983-2006 ; selon la Commission Européenne ,
la baisse de la part du salaire dans le
PNB des économies de l’UE, pour la période 1983-2006, fut de 8,8%
[8] John Kristensen, Directeur du TJN de la Grande Bretagne :
nous n’avons pas vu d’inégalités pareilles depuis la Révolution Française
(republié dans le journal grec To Vima)
[9] Boston Consulting Group
[10] Bloomberg et Crédit Suisse
[11]
Adford,
P., (2013), Business schools and inequality, Real-World Economics Review Blog
[14] M.Ch. Faut-il limiter le salaire
des patrons ?, in Alternatives Économiques,
no 315, juillet-août 2012
[15] Negreponti-Delivanis. Μ (2012) La fin de la zone euro : le Nord de l’Europe
contre le Sud, http //marianegreponti-delivanis.blogspot.gr/2012/08
LA VIOLENCE D’ÉTAT DANS L’ÉCONOMIE (CAUSES, BUTS ET CONSÉQUENCES) Par Maria Negreponti-Delivanis
Reviewed by Μαρία Νεγρεπόντη - Δελιβάνη
on
Δεκεμβρίου 07, 2015
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