Δάνειο και επανορθώσεις γαλλικά
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Le 2 septembre, l'Association Hellénique Internationale (IHA), le Conseil national helléno-américain, le Congrès helléno-canadien, la Fondation Dimitri et Maria Delivanis et la pan-macédonienne allemande ont accueilli le Dr Gregor Gysi en ligne (dans le cadre des discours hebdomadaires de l’IHA) qui est membre allemand du parti Die Linke et Président de la commission parlementaire germano-grecque.
Le titre de son intervention était « Responsabilité allemande envers la Grèce, perspectives d'action pour le prochain gouvernement allemand ». Dans son discours, le Dr Gysi a souligné les points suivants :
- L'Allemagne garde des responsabilités envers la Grèce pour l'immense catastrophe et les milliers de victimes causées par la politique brutale du Reich durant l'Occupation. Cela a été reconnu par le Président Steinmeier lors de sa visite en Grèce en 2018, mais son engagement n'a pas été suivi d'effets.
- Le Dr Gysi a décrit la question des dettes allemandes envers la Grèce comme une "blessure ouverte devant être refermée". Il a également déclaré que le traité de Moscou 2 + 4 de 1990 n'avait pas été nommé « Traité de paix » précisément pour empêcher l'Allemagne de soulever la question des réparations, comme l'exige le traité de Londres de 1953.
- L'Allemagne a gagné des milliards d’euros grâce aux prêts obtenus pour sauver les banques opérant en Grèce, tout en réduisant les retraites, en amputant les prestations sociales et en augmentant les impôts.
- Le Dr Gysi a souligné que l'Allemagne doit rembourser l’emprunt forcé que l’Allemagne nazie a imposé à la Grèce pendant l’occupation et a soutenu la nécessité d'obtenir un compromis sur les taux d'intérêt dus. Il est également favorable au retour des réparations allemandes et au retour en Grèce des trésors archéologiques volés et pillés.
- Il conclut en disant que l'Allemagne doit assumer sa responsabilité historique de manière concrète et que c'est à l'Allemagne de panser ces blessures maintenant.
Dans le cadre des questions-réponses, une discussion intéressante a eu lieu, dans une ambiance conviviale, au cours de laquelle des arguments importants ont été échangés.
Du côté grec, il a été souligné que l'Allemagne doit à la Grèce les réparations de guerre imposées par la Conférence de Paris (l'Allemagne nazie s’est rendue coupable d’holocauste avec 130 crimes de guerre et a incendié 1770 villages). Cela doit se traduire par l'indemnisation des victimes de ces crimes (la Grèce a perdu 13 % de sa population), par le remboursement du prêt d'occupation et par la restitution des trésors archéologiques volés ou pillés.
Dr Gysi a souligné que la Grèce pourrait arrêter de payer sa dette envers l'Allemagne, d'un montant de 68 milliards d'euros, jusqu'à ce que l'Allemagne commence à payer sa propre dette envers la Grèce. Dans ce cas, le gouvernement grec devrait être déterminé à faire avancer les choses, étant donné que l'Allemagne peut utiliser divers leviers de pression en représailles. Nous notons que le peuple et les partis grecs sont tenus d'identifier cette option.
Le député allemand a noté que la Grèce pouvait accepter un compromis sur les intérêts du prêt d'occupation, mais a rappelé l'iniquité de l'affaire puisque le prêt de 1958 accordé par l'Allemagne de l'Ouest à la Grèce (d'un montant de 200 millions de marks allemands) avait eu ses charges très onéreuses d'intérêts entièrement payées. Quant au prêt, il fut notamment souligné qu'il avait été reconnu par l'Allemagne puisque l'Allemagne hitlérienne avait déjà effectué le paiement des trois premières tranches.
Il a fortement insisté sur la nécessité d'informer le public allemand sur la dette de l'Allemagne envers la Grèce, car les gouvernements allemands et les médias allemands dissimulent la vérité et présentent aux citoyens allemands la Grèce comme « une mendiante » et un « poids pour l'Union européenne ». Nous rappelons que le gouvernement grec doit également se mobiliser sur ce point.
Dr. Gysi a déclaré que les remarques de la partie grecque pour la suspension des paiements de la dette grecque à l'Allemagne, sont raisonnables pour exercer une pression générale et créer un choc, mais il a ajouté qu'une consultation préalable avec l'Union européenne serait nécessaire. Il a insisté sur le fait que la question des dettes allemandes n'est pas close, malgré les déclarations du gouvernement allemand, ces dernières années.
Il conclut en disant que s'il est pris dans le gouvernement qui sera formé après les élections du 26 septembre, il demandera l'ouverture immédiate de négociations avec la Grèce pour le règlement de ces questions en suspens. En particulier, il a souligné que du côté grec, il est nécessaire de faire pression sur le gouvernement hellène pour qu'il se montre plus déterminé face à Berlin.
Avec cette initiative, l'IHA et ses partenaires lancent une campagne de pression en Allemagne et en Grèce pour entamer, dans le cadre du droit et de l'éthique, des négociations pour les réparations de guerre et le remboursement du prêt d'occupation.
Je signe aussi de la part des organisations ci-dessous :
Maria Negreponti-Delivanis
Docteur d’Etat ės Sciences Economiques (Sorbonne)
Chevalier de la Légion d’Honneur
Thessaloniki, 03.09.2021
PhD.PROF..Maria Negreponti-Delivanis
Morgenthaou1,
54622,Thessaloniki,Grece
+30 2310229977
+30 6944397345
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Reviewed by Μαρία Νεγρεπόντη - Δελιβάνη
on
Οκτωβρίου 02, 2021
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