LA GRECE DANS LA SPIRALE GENOCIDAIRE ENTRE COMPATRIOTES par MARIA NEGREPONTI-DELIVANIS 22.10.2015 ===============

LA GRECE DANS LA SPIRALE GENOCIDAIRE ENTRE COMPATRIOTES
par MARIA NEGREPONTI-DELIVANIS 22.10.2015 
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Après l'annonce des mesures criminelles qu’a cependant signées le Premier ministre et qu’ont votées (ont-ils hésité à le faire ?) les pères de la nation, il n’est désormais plus permis de douter que nous vivons une forme de génocide plus odieux que d’habitude dans le sens où il est pratiqué entre compatriotes. Il va sans dire que je rejette en bloc les justifications du genre : « ils ont fait terriblement pression », « il n’y avait pas d'autre solution », « si nous n’avions pas accepté leurs conditions, nous serions dans une situation bien pire », etc. et d’autres encore, parce que je considère qu’elles ne méritent pas une discussion sérieuse. Non pas, bien sûr, parce que nous risquons des représailles de la part de nos « partenaires », mais parce que nul danger n’excède celui du génocide. Notre déclin est si avancé et s’est si considérablement précipité du fait du troisième mémorandum que je ne suis pas du tout certaine que nous ne soyons pas déjà entrés en phase de destruction irréversible.
Je ne vais pas, dans cet article, traiter dans le détail les raisons possibles qui ont permis de convaincre le gouvernement, mais aussi l'opposition (avec quelques exceptions, bien entendu), de donner le coup de grâce au peuple grec, faisant disparaître de ce fait la Grèce de la liste des États souverains. Nombre d’entre elles sont assez claires, et d'autres se présentent avec de taraudants points d’interrogation. Je ne m’étendrai pas non plus sur les lourdes responsabilités portées par l'ensemble des responsables gouvernementaux, qui soutiennent par tous les moyens et à tous les niveaux la mise à mort de la Grèce. Je soulignerai simplement que les manières de punir les responsables de cet odieux crime génocidaire sont infinies, qu’elles peuvent contourner ce sacrilège législatif qu’est la « non-responsabilité des ministres ».
Il est vrai que nos dirigeants, en ces « dernières heures de Pompéi » sont « jour et nuit » dans leurs bureaux ou dans d’interminables réunions consacrées à la quête de mesures « équivalentes ». Tout cela est, bien sûr, un théâtre de l'absurde puisque l'économie est une et qu’elle saigne, où que soient assénés les coups de couteau. Les réunions finissent selon les cas avec les déclarations réticentes des autorités compétentes dont le double langage est caractéristique ou bien avec l'incompréhensibilité, les deux témoignant de leur embarras, en plus de l’absence tragique de plan stratégique élémentaire. Ils font ainsi entrer en scène le « ce soir on improvise ». Cependant, bien que peu clair, le message transmis a toujours un quelque chose de « demain ce sera mieux » et de « mourir maintenant pour ressusciter plus tard ».

1. Des questions sans réponse

Avec tout cela, ce sont toujours les mêmes questions non récusables, sans réponse, qui me tourmentent personnellement, la première de la liste étant la suivante : Au sein du Syriza, après la séparation dramatique, les quelques économistes qui sont quand même restés, sont sans aucun doute en mesure de comprendre que leurs mesures conduisent la Grèce à sa perte totale et définitive. Je me pose la question donc, mais je me trouve pas de réponse : Quelle est cette force, avec quelles perspectives, avec quelles promesses qui pousse ces économistes à continuer ce travail de Sisyphe, peinant jour et nuit sur des détails insignifiants, traquant surtout... les mesures «équivalentes », et refusant de voir que le « navire Hellas » prend l’eau de toute part et qu’il est sur le point de couler ? Qu’attendent-ils et qu’espèrent-ils ? Pourquoi acceptent-ils d'être les complices du crime le plus horrible, pour l’hellénisme, celui de son génocide financier ? Mais comment peut-on croire que tous ces jeunes dignitaires grecs sans que cela leur pose de problème (du moins à ce qu’il semble), se permettent de servir, dans toutes ses manifestations, l’ensemble hideux du programme des mémorandums, alors que tout récemment encore, ils le disaient démoniaque ? La deuxième question liée à la précédente, est si le violent virage à 180 degrés qui s’est produit dans les principes anciens soutenus avec passion de Syriza, s’est accompagné de la conversion, non seulement du chef, mais aussi de tous les membres du gouvernement. Je m’explique : Les membres du gouvernement Syriza sont-ils effectivement convaincus que pour sauver le pays il est nécessaire de :
• Continuer, et qui plus est à un rythme soutenu, à appauvrir complètement toutes les classes de la société grecque, jusqu'à disparition complète ???
• Brader l’ensemble de la Grèce, et tout privatiser ???
• Asservir l'État social ???
• Imposer une plus grande « flexibilité » dans les relations de travail jusqu'à livrer complètement le marché du travail à la loi de la jungle ?
• Détruire méthodiquement le système de santé publique et de l'éducation publique ?

Et si, en effet, la mutation collective s’est faite avec un tel succès spectaculaire de sorte que dans un laps de temps si court ils ont renoncé aux croyances de toute leur vie passée et ont impitoyablement changé de bord, alors… cette mutation phénoménale mérite d’être enregistrée dans le Guinness ! Par contre, si au sein du Syriza on est resté fidèle à son idéologie traditionnelle, alors le problème est bien plus grave, et il est double : moral et technique. Autrement dit, « de qui se moquent-ils » lorsqu’ils soumettent le peuple grec au génocide, avec la promesse viciée que d'abord il survivra, et qu’ensuite il vivra des jours meilleurs ? Et le problème est aussi technique, parce que comment mettre en œuvre des programmes dont ils ignorent sur quoi ils reposent et auxquels ils sont radicalement opposés ?

2. Le troisième mémorandum aussi se révèlera impossible à appliquer

Comme le programme de Thessalonique était a priori impossible à mettre en œuvre, ainsi que je l'avais tout de suite fait remarquer, mais au moins avait-il une certaine base idéologique (même si elle s’est par la suite avérée inexistante), la deuxième force est le mémorandum numéro 3, inhumain et criminel, avec lequel il est impossible de promettre ne serait-ce que 1 % de chances de succès. Mais, à propos de « succès », que pouvons-nous dire de ce programme ethnocide ? Peut-on, par exemple, considérer comme un succès le fait que les excédents primaires ont atteint le niveau voulu par les créanciers, alors que dans le même temps la Grèce se délite complètement ?

A. Commençons, donc, avec le « succès » des excédents primaires. Les créanciers exigent que nous versions sept milliards d'euros en 2016. D’où viendra cette somme ? Mais, de la hausse des impôts, de la répression de la fraude fiscale, de la baisse des pensions, répondent les responsables. Et je me demande alors : Y croient-ils à ce qu’ils défendent, les économistes du Syriza ? Lorsque, pour ne citer que quelques éléments, qui pourtant mettent en pièces leurs allégations improbables, le Fonds social de l'État enregistre une baisse des recettes d'environ 2,5 milliards d’euros contre seulement 598 millions d’euros l'an dernier, et que la dette du public envers des tiers a augmenté d’environ 5,9 milliards d’euros en août, contre 3,7 milliards au début de 2015. Et il y a pire : les recettes de l'État ont affiché, uniquement pour le mois de septembre, un déficit égal à 1,5 milliard d’euros. Le non-paiement au public a atteint 5,1 milliards d’euros contre 3 milliards en août. Les fraudeurs fiscaux, bien sûr, ne sont pas en cause. Il s’agit plutôt des citoyens respectueux des lois, en particulier de la classe moyenne, qui sont dans le désespoir, qui sont au plus bas, et qui sont vraiment dans l’impossibilité de faire face au « tsunami » fiscal et irresponsable du gouvernement. À propos de ces éléments accablants sur nos finances, que diront les responsables à nos créanciers/contrôleurs concernant le fameux excédent primaire ? L’attente d’un excédent primaire peut-elle entrer dans le cadre de la logique économique élémentaire, compte tenu des conditions citées précédemment, ou bien sommes-nous retournés à l’époque des « success stories » ? Et, pourtant, il semble que oui, nous y sommes retournés puisque, intrépides, les économistes gouvernementaux ont annoncé que nous avons atteint un prétendu « excédent primaire » égal à 2,6 milliards d’euros ! Produit d’une alchimie complexe, puisque le gouvernement ne paie pas ses dettes au privé, et puisque qu’il coupe impitoyablement dans les pensions et les dépenses sociales, faisant vite de la Grèce un pays du Tiers-monde. Indéniablement, c’est bien cette destruction que veulent « nos partenaires », pour maintes raisons que nous n’aborderons pas dans le présent article et qui manifestement n’ont rien à voir avec leur souci du remboursement de la dette. Nous, cependant, que faisons-nous ? En fait, les responsables gouvernementaux jouissant en toute tranquillité de leurs fauteuils, se livrent à d'interminables « calculs de mesures équivalentes » et refusent de comprendre qu’ils poussent pays dans le précipice !

Les obligations financières face aux créanciers, qu’ils ont prises en charge et signées avec la collaboration d’une grande partie de l'opposition sont irréalisables, même si inhumaines. On observera, concernant la question de la sécurité sociale, que les pensions en Grèce n’étaient ni excessives ni scandaleuses. En effet, le coût des pensions s’élevait en 2008 à 12,7 % du PIB de la Grèce, un pourcentage donc en deçà de son équivalent en France qui était de 13,7 %, alors qu’en Grèce, les de plus de 65 ans représentaient 20,55 % de l’ensemble de la population, contre 18 % en France. À ce qu’il semble, les pensions finiront par s’élever à 390 euros par mois pour tout le monde, comme l'a déjà annoncé, de façon assez déguisée, le ministre compétent.

Je succombe de nouveau à la tentation de poser la question : Pourquoi nos dirigeants persistent-ils dans la voie de l’échec ? Qu'attendent-ils exactement ? Oh, oui, ils attendent la croissance ! Une croissance... « péripatétique ». Celle-ci était prévue pour le début de 2015, elle a été reportée à la fin de l’année, puis annoncée pour le premier semestre de 2016. Elle est enfin attendue pour 2017. Il est urgent de se rendre compte, avant la destruction complète du pays, que la croissance avec les mémorandums et avec une austérité asphyxiante est IMPOSSIBLE. Nous devons en avoir conscience, tous, même si les économistes du gouvernement « sont prêts à l’accueillir à tout moment ». Toutefois, nul ne sait quand elle viendra, et actuellement elle ne fait pas partie de notre horizon.

B. Passons tout de même à que ce serait un réel succès, à savoir l'amélioration des conditions extrêmement pénibles dans lesquelles une part croissante de la population grecque est contrainte de vivre.
Voici quelques éléments récents de notre génocide économique :
• Ces derniers mois, 130 000 emplois ont disparu, faisant grimper le taux de chômage à 27 %.
• Les données de la Confédération Générale des Artisans et Commerçants de la Grèce  telles qu’analysées par les chambres professionnelles, affichent une forte baisse de l'entrepreneuriat.
• Depuis le début de l’année, 59 entreprises mettent la clé sous la porte chaque jour, augmentant le nombre des chômeurs et des rues commerçantes « fantômes ». Par ailleurs, l’estimation de la Confédération Générale des Industriels et Commerçants de Grèce relève du cauchemar, puisqu’elle estime que dans les six prochains mois, le nombre d'entreprises aura baissé de 63 000, ce qui entraînera une nouvelle perte de 138 000 emplois.
• Dans la période 2009-2014 on enregistre une chute des bénéfices de l'ordre de 86 % pour 4 997 entreprises.
• La Grèce est l'un des rares pays qui voie décliner sa classe moyenne, le pilier de toute société et de l'économie. De 4,7 millions en 2000 elle est maintenant estimée à 4,6.
• Véritable hémorragie, les Grecs jeunes et instruits sont de plus en plus nombreux à quitter l’enfer du pays, à la recherche d’une vie meilleure.
• La virulence des coups portés à la quantité et la qualité de tous les niveaux de l'enseignement prépare le terrain et prive sur le long terme le pays de son potentiel de croissance.
• Le poids de la crise de la dette est porté par les plus pauvres pour qui les charges fiscales ont augmenté d’environ 337 % contre seulement 9 % pour les groupes à revenu plus élevé. Ces disparités si criantes sont l’ennemi de la croissance.
• 1 Grec sur 3 vit dans la pauvreté ou l'indigence, par rapport à la moyenne européenne qui est de 1 sur 4.
• Depuis le début de la crise jusqu’à ce jour, on estime que la richesse des Grecs s’est réduite de 40,5 %.
• Près d'un demi-million de travailleurs (491 440) touche un salaire brut moyen de 412,62 euros, étant employés à temps partiel.
• 3,8 millions de Grecs vivent à la limite du seuil de pauvreté (432 euros par mois), et 2,5 millions en dessous du seuil de pauvreté (233 euros par mois). Autrement dit, le niveau de vie de 58 % de la population grecque a rejoint celui du Tiers-monde.
• Il ressort de 42 727 questionnaires remplis par des parents dans 23 municipalités (nomes) du pays que 54 % des familles sont confrontées à l'insécurité alimentaire et 21 % à la faim.
• Le contrôle des capitaux a asséché les dernières gouttes de liquidité. Selon une source compétente, il est amené à durer jusqu’à mi 2016. Je crains qu’il se soit installé pour rester.

L'énumération ci-dessus est illustrative, sans être exhaustive, des maux des Grecs. Elle suffit néanmoins à rappeler que toute discussion sur ce sujet et tout espoir de croissance ne sont pas sérieux.

3. Mais enfin, en quoi croient les membres du Syriza ?

De l'analyse ci-dessus, il ressort que les gens qui nous gouvernent, et surtout ceux qui sont chargés de l'évolution économique de la Grèce ne croient en rien, et plus précisément, ils ne croient pas que le pays peut être sauvé de cette destruction progressive apportée par les mémorandums. Il est évident que la concrétisation de cette conclusion a un prolongement tragique, surtout parce qu'elle incite à se poser d’autres questions, particulièrement sensibles telles que : « Mais alors, pourquoi nos dirigeants mettent-ils en œuvre ce génocide contre leurs compatriotes et coreligionnaires ? Pourquoi ne protestent-ils pas contre les créanciers, pour répéter simplement ce que beaucoup d'économistes étrangers constatent quotidiennement sur un ton de plus en plus sombre ? À savoir que la Grèce est en train de se détruire, sans aucun espoir de sortir de la crise, tandis qu’on parle de nouveau du Grexit, mais comme toujours, sous forme de menace et non comme une planche de salut.

Les choix du gouvernement sont un véritable mystère. Il se met coûte que coûte en quatre pour appliquer un plan criminel, auquel non seulement il ne croit pas, mais qu’en plus il rejette. Il serait mesquin en effet de supposer, pour expliquer chacune de ses actions dans ce sens, qu’il agit sous la peur et la panique, ou encore qu’il fait cela pour ne pas perdre ses fauteuils ministériels. Car s’ils ont vraiment peur, il est en effet inconcevable qu’ils tentent de calmer leur peur en échange du génocide du peuple qui les a portés au pouvoir. Par contre, il aurait été beaucoup plus simple d'avoir démissionné, expliquant aux créanciers qu’ils refusent de se faire complices de ce crime et d’y participer. Et concernant le confort des fauteuils ministériels, je ne veux même pas y penser, même pas pour rire. QUOI D’AUTRE ? AI-JE OUBLIÉ QUELQUE CHOSE ?

4. Y a-t-il une solution pour les condamnés à mort ?

Mais que pourrait bien faire le gouvernement avec ces impitoyables créanciers ? m’a demandé un ami, citoyen fortement engagé. Je crois que le gouvernement aurait beaucoup à tenter, parce que ce n’est qu’après la mort que les alternatives se tarissent. C’est pour cela que je me presse d'exprimer mon étonnement face à cet attachement de notre Premier ministre, et après lui de son cabinet, à l’euro et à la zone euro. Comme s’ils se trouvaient face au Saint Graal. Donc, si indissolublement attachés à cette monnaie neutre, malade et problématique, une débâcle nationale, sous quelque forme que ce soit, est considérée comme un moindre mal que le... Grexit. Pour éviter donc le Grexit, le gouvernement est d’avance prêt à tout accepter : n’importe quelle forme, n’importe quelle voie, n’importe quelle tendance,  des ATROCITÉS. Et je ne suis pas la seule à me poser des questions concernant cette « eurolatrie » inexplicable, ou du moins sans explication satisfaisante, il y en a beaucoup d’autres, à l'étranger bien entendu, car en Grèce le lavage de cerveau a bien fonctionné.

L'argument à la mode, visant à justifier cette eurolatrie soutient, de façon hypothétique et à la légère, que « les risques d'un Grexit sont infiniment plus grands que ceux de notre séjour dans la zone euro ». Et je me demande : Comment le savent-ils ? Et je continue avec l’inévitable constatation que « notre présence dans la zone euro n’est plus confrontée à des risques mais à une destruction certaine », alors que nous pouvons faire face sans grande inquiétude aux effets d'un éventuel Grexit, soutenus para  la force grande et multidimensionnelle qui est assurée par la monnaie nationale. Cette obsession du Syriza, et pas seulement, me fait spontanément penser à une personne en train de se noyer dans une mer furieuse et à qui on lance une corde pour la sauver. Mais la personne refusant de saisir la corde, demande si elle est assez solide pour la tirer !

Il va sans dire que je ne considère pas M. Schäuble comme un « ami », par contre, je suis plutôt d'accord avec lui et avec les 15 États membres de la zone euro (lesquels n’étaient évidemment pas tous hostiles à notre égard) qui, lors les réunions houleuses des dernières négociations avec les institutions, ont proposé un Grexit provisoire. Nous aurions eu alors une raison d’espérer. Nous aurions alors fait des sacrifices pour un avenir meilleur. Nous n’aurions alors pas détruit ce qui a été bâti dans notre pays durant des décennies. Nous aurions alors pu réaliser des investissements qui auraient amené la croissance et auraient autant que possible été rapidement rentables. Il aurait alors été possible de passer à une distribution plus équitable des revenus, en tenant compte du fait que les impôts élevés ne sont pas une mauvaise chose, puisque leur produit ne s’adresse pas qu’aux créanciers, mais soigne les blessures à l'intérieur du pays. Alors enfin, il nous aurait été possible de payer décemment nos dettes, bien sûr sur une longue durée, grâce au produit de la croissance et non avec le produit du sang du peuple. Alors que... maintenant !

5. Qui va opérer un retour à la drachme ?
Je suis d'accord avec toi sur la solution de la drachme, a dit l’ami qui discute, avec un esprit critique, de mes propos et de mes écrits. Mais... qui va le faire ? Vois-tu, demande-t-il, dans un horizon proche ou lointain le chef approprié, le Messie, qui mettra en œuvre ce qu'il avait promis ? Non, ai-je répondu, je ne le vois pas, mais je n'exclus pas qu’il puisse apparaître au milieu de nulle part.

C’est ainsi que malheureusement, la Grèce lutte contre la mort. Et nul ne sait, lorsque les circonstances se montreront favorables, si le temps qui se sera écoulé permettra encore de la sauver.



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